Le 13 Juin, fête de St. Anthony, était toujours une journée de grandes festivités dans notre paroisse. Ma mère et mes sœurs, qui savaient combien j'aimais une festa, me gardèrent en me disant : « Nous allons encore voir si tu laisseras tomber la festa juste pour aller à la Cova da Iria, et parler à cette Dame ! » Ce jour-là même, personne ne m'adressa le moindre petit mot. Dans la mesure où j'étais concerné, ils agissèrent comme s'ils disaient : « Laissez-la seule ; et nous verrons bientôt ce qu'elle fera ! »
Je laissai sortir mon troupeau à l'aube, voulant les parquer à l'arrière à neuf heures, aller à la messe à dix heures, et après cela, se rendre à la Cova da Iria. Mais le soleil n'était pas levé si tôt que mon frère vint m'appeler. Il me dit de rentrer à la maison, comme s'il y avait plusieurs personnes qui voulaient s’entretenir avec moi. Je trouvai un bon nombre de femmes, et aussi d'hommes, qui vinrent de plusieurs endroits comme Minde, des environs de Tomar, Carascos, Boleiras, etc. Ils voulaient m'accompagner à la Cova. Je leur dis que c'était encore très tôt, et les invita d'aller avec moi à la messe de 8 heures. Apres cela, je suis retournée à la maison. Ces bonnes personnes m'attendirent loin à la cour, dans l'ombre de notre figuier.
Aux environs de 11 heures, je quittai la maison et m'arrêta à la maison de mon oncle, où Jacinta et Francisco m'attendaient. Alors nous partîmes pour la Cova.
Dès que Jacinta, Francisco et moi avions terminé de prier le Rosaire, avec d'autres personnes qui étaient présent, nous vîmes une nouvelle fois le flash reflétant la lumière qui s'approchait (lequel nous appelâmes la foudre). L'instant suivant, Notre-Dame était là sur le chêne vert exactement le même comme au mois de Mai.
« Que me voulez-vous ? » demandai-je.
« Je souhaite que vous venez ici le 13 du mois prochain, pour prier le Rosaire tous les jours, et apprendre à lire. Plus tard, Je vous dirai ce que Je veux. »
Je demandai la guérison d'une personne malade.
« Si cette personne est convertie, elle pourra guérir au cours de l'année. »
« Je voudrais vous demander de nous amener avec Vous au Ciel. »
« Oui. Je prendrai bientôt Jacinta et Francisco. Mais tu dois rester ici quelque temps. Jésus voudrais t'utiliser pour me faire connaitre et me faire aimer. Il voudrait établir dans le monde la dévotion à Mon Cœur Immaculé. »
« Resterai-je ici tout seul ? » demandai-je tristement.
« Non, ma fille. Êtes-vous entrain de beaucoup souffrir ? Ne perdez pas courage. Je ne vous abandonnerai jamais. Mon Cœur Immaculé sera votre refuge et le chemin qui vous mènera vers Dieu. »
Au moment où Notre-Dame dit ces dernières paroles, elle ouvrit ses mains et pour la seconde fois, elle nous communiqua des rayons de la même lumière. Nous vîmes nous-mêmes dans cette lumière, comme elle était immergée dans Dieu. Jacinta et Francisco semblèrent être dans cette partie de la lumière qui s'élevait vers le Ciel, et moi dans celle qui s'effusait sur la terre. Dans la façade de la paume de la main droite de Notre-Dame, était le Cœur encerclé par des épines qui le perçait. Nous compriment que c'était le Cœur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l'humanité, et recherchant réparation.
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