Récemment, une controverse a fait rage concernant ce qui est communément connu comme "Le troisième secret de Fatima." L'idée maitresse de cette controverse est l'allégation selon laquelle le Vatican aurait dissimulé le vrai contenu du troisième secret et tenter de donner une fausse interprétation au contenu du Message de Notre-Dame de Fatima. Avant d'entrer en profondeur sur les détails de cette controverse, il serait important de revoir l'histoire et le fond des trois secrets.
Ce fut au cours de la troisième apparition de la Sainte Vierge Marie aux trois enfants, Lucia dos Santos, Jacinta et Francisco Marto, le 13 Juillet 1917, que Notre-Dame révéla le "Grand Secret." Le fait qu'il y avait un secret d'une immense importance devint si bien connu, que les mois suivants, les enfants furent arrêtés par l'administration locale, avec pour mission de les forcer à révéler les secrets et de les empêcher de continuer à recevoir les apparitions de Notre-Dame. Les enfants refusèrent de révéler les secrets, même si l'administration devait les maltraiter jusqu'à la mort.
Ce ne fut qu'après 1941, que l'on reconnu publiquement que les secrets furent donnés en "trois parties distinctes." Dans ses Troisième Mémoires, datés du 31 Août 1941, Sr. Lucie écrivit, en obéissant à son Évêque : « ...les Secrets furent donnés en trois parties distinctes, je vais vous révéler le contenu de deux d'entre-eux. La première partie c'est la vision de l'enfer... la deuxième partie fait référence à la dévotion au Coeur Immaculée de Marie. »
Sr. Lucia reçue l'ordre de son Évêque d'amplifier ce qu'elle avait auparavant écrit. Dans ses Quatre Mémoires, datés du 8 Décembre 1941, Sr. Lucia donna de meilleurs rapports détaillés des deux premières parties des Secrets :
« Sacrifier vous-mêmes pour les pécheurs, et dites plusieurs fois, spécialement chaque fois que vous faites un sacrifice : Ô mon Jésus, c'est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation pour les péchés commis contre le Coeur Immaculée de Marie. »
Après avoir dit ces derniers mots, la Vierge ouvrit Ses bras une fois de plus, comme elle le fit durant les deux derniers mois. Les rayons de soleil semblaient pénétrer la terre, et nous vîmes cela comme une mer de feu. Démons et âmes aux formes humaines étaient plongés dans ce feu, comme s'ils étaient des braises transparentes, tous noirs ou bronzés, flottant dans cet incendie, soulevés dans les airs par les flammes qui sortaient d'eux-mêmes, avec des nuages de fumée. Ils retombaient de tous côtés, comme les étincelles retombent dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, avec des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui nous horrifiaient et nous faisaient trembler de frayeur... Les démons se distinguaient par leurs formes horribles et dégoûtantes d'animaux épouvantables et inconnus, mais noirs et transparents tels du charbon brulant. Terrifié et comme plaidant pour une aide, nous levâmes les yeux vers Notre Dame, qui nous dit avec tristesse et bienveillance :
« Là, vous avez vu l'enfer, là où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à Mon Coeur Immaculé. Si l'on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes seront sauvées et on aura la paix. La guerre va finir ; mais si les gens ne cessent d'offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en commencera une autre, pire encore. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe qui vous est donné par Dieu qu'Il va punir le monde de ses crimes, par les moyens de la guerre, de la famine, et la persécution de l'église et du Saint Père.
« Pour empêcher cette guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Coeur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront déuites. À la fin, mon Coeur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira, et il sera concédé au monde un certain temps de paix. Au Portugal, le dogme de la foi sera toujours préservé ; etc. Ne le dite à personne. Francisco, oui, vous devez le lui dire.
« Lorsque vous priez le Rosaire, dites après chaque mystère : Ô mon Jésus, pardonnez nous nos péchés, préservez nous du feu de l'enfer. Attirez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoins de Votre miséricorde.
En 1946 plusieurs historiens de Fatima ont été capables de se procurer plusieurs informations en certains points importants de Sr. Lucie :
Q. « Quand avez vous reçu du ciel la permission de révéler le secret ? »
R. « En 1927, ici à Tuy, dans la chapelle ; mais la permission n'est pas appliquée à la troisième partie du Secret. »
Q. « En avez vous aussi parlez à votre Père Confesseur ? »
R. « Oui — tout de suite. »
Q. « Qu'a-t-il dit ? »
R. « Il m'a commandé de rédiger le Secret — excepté la troisième partie. Je pense qu'il ne l'a pas lu. Il me l'a remis. Peu après, j'ai eu un directeur spirituel qui m'a ordonné de le brûler. Après quoi, il m'a demandé de le rédiger de nouveau ! »
Sr. Lucie souriait pendant qu'elle se rappelait ces épisodes.
Q. « Il semble regrettable que le secret n'ait pas été publié avant la guerre ? »
R. « En effet, cela devait paraître regrettable si le Bon Dieu avait voulu me présenter au monde comme une prophétesse ; mais je pense que cela n'était pas Son intention. D'ailleurs, je pense qu'en 1917, Il pouvait me commander de parler, mais Il m'a commandé de me taire, et Son ordre a été confirmé par Ses représentants. Je pense d'ailleurs... que Dieu ne veut pas m'utiliser, excepter rappeler au monde la nécessité d'éviter le péché et de faire acte de réparation pour les offenses contre Dieu par la prière et la pénitence. D'ailleurs... j'aurai, peut-être, pu gâcher le travail de Dieu. Le silence fut pour moi une grande grâce. Je remercie le Bon Dieu pour cela ; et je trouve qu'Il l'a si bien fait. »
Q. « En écrivant le Secret, avez vous citez intégralement les mots de la Sainte Vierge ? »
R. « Oui ; quand j'écris, j'essaie de citer de manière intégrale. J'ai aussi souhaité écrire le Secret, mots par mots. »
Q. « Etes vous sure que vous avez raconté tout cela ? »
R. « Je le pense, et j'ai écris les mots dans le même ordre tels qu'ils m'ont été dit. »
Q. « Est-ce que la Sainte Vierge a réellement mentionné le nom de Pie XI ? »
R. « Oui. Nous n'avons pas aussi su s'il était un Pape ou un roi ; mais la Sainte Vierge a parlé de Pie XI. »
Q. « Mais la guerre n'a pas commencé pendant le règne de Pie XI ? »
R. « L'envahissement de l'Autriche fut la cause décisive. Quand le traité de Munich a été conclut, mes (religieuses) soeurs étaient heureuses disant que la paix a été préservé. Hélas ! je savais mieux ! »
Q. « Cette 'lumière étrange' dans la nuit du 25-26 Janvier 1938, les astronomes l'appelle Aurora Borealis. Que pensez-vous de cela ? »
R. « Je pense que s'ils ont bien examiné les choses, ils ont eu à s'apercevoir que, en prenant en compte les circonstances dans lesquelles cette lumière est apparue, ce n'était pas et ne pouvait pas être un Aurora Borealis. »
Q. « Dans le Secret, la Vierge Marie dit : 'Afin d'empêcher cette guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie, etc.' Est-elle venue ? »
R. « Oui, Elle est venue dans ma chambre le 19 Décembre 1925, avec l'enfant Jésus, demander pour les cinq premiers Samedis du mois... Ensuite en 1929, dans la chapelle à Tuy, Elle a demandé la consécration de la Russie. »
Q. « A quel niveau actuel somme-nous dans la période mentionnée dans le Secret ? »
R. « Je pense que vous êtes dans la période ou les fausses doctrines vont propager leurs erreurs partout dans le monde » (More About Fatima, Fr. Montes de Oca).
Dans ses Mémoires qu'elle a publiés, Sr. Lucie ne sortit aucun écrit distinctif qui révélait le contenu de la troisième partie du Secret. C'est simplement demeurer un Secret. En Octobre 1943, cependant, après que Sr. Lucie se soit rétablie d'une sérieuse maladie, elle reçue l'ordre de son Évêques (qui avait peur que la troisième partie du Secret meurt avec elle) de le mettre en écrit. Sr. Lucie dit de cet événement, « Il m'avait ordonné d'écrire sur le bas de la partie du Secret que Notre Dame avait révélé en 1917, et que je gardais encore cacher par le commandement de Dieu. Il m'a demandé de l'écrire soit dans les carnets dans lesquels il m'avait été demandé de tenir mon agenda spirituel, ou si je le souhaitai, écrire cela sur une feuille de papier, le mettre dans une enveloppe, la fermer et la sceller au-dessus » (La verdad sobre el Secreto de Fatima, Fr. Joaquín Alonso).
Sr. Lucie essaya d'obéir, mais échoua elle-même gênée par des causes qui étaient, en ses mots, "pas naturelles." Finalement Notre Dame lui apparue une fois de plus et lui donna la force de se conformer au commandement de son Évêque. En janvier 1944, Sr. Lucie écrit à son Évêque : « J'ai écrit ce que vous m'avez demandé ; Dieu voulais m'éprouver un peu, mais finalement, c'était vraiment Sa volonté : c'est (la troisième partie du Secret) sceller dans une enveloppe et c'est dans les carnets... » (Ibid). De ce rapport, plusieurs déduisent que Sr. Lucie écrivit deux documents : un dans une enveloppe scellée, et un autre dans son carnet personnel.
Sr. Lucie envoya l'enveloppe scellée à son Évêque (Monseigneur da Silva de Leiria, Portugal) le 17 Juillet de la même année. Sur l'enveloppe scellée, Sr. Lucie avait écrit : « Par l'ordre expresse de Notre Dame, cette enveloppe pourra être uniquement ouverte en 1960 par le Cardinal Patriarche de Lisbonne ou l'Évêque de Leiria. » Elle sollicita également de l'Évêque da Silva que l'enveloppe scellée « soit définitivement ouverte et lu au monde soit à sa mort ou alors en 1960, quelque soit ce qui arriverait en premier » (Ibid.) Deux ans après, quand Canon Barthas lui demanda les raisons de cette date, elle répondit : « Parce que Notre Dame l'a souhaitée ainsi » (Fatima, Merveille du XXe Siècle, Canon Barthas).
Plus tard l'Évêque da Silva plaça cette enveloppe dans sa propre enveloppe scellée avec l'inscription : Cette enveloppe, ainsi que son contenu seront confiés à Son Eminence le Cardinal D. Manuel, Patriarche de Lisbonne, après ma mort. Pourtant, cela n'arriva jamais. Au lieu de cela, pour des raisons jamais pleinement révélées, des ordres vinrent de Rome pour remettre cette enveloppe au nonce papal, de même que les carnets de Sr. Lucie et les photocopies de tous ses écrits classées dans la chancellerie de Leiria. Ceci fut accompli le 16 Mars 1957, et tous ces documents furent remis au Vatican.
Peu après, ce fut connu que le Pape Pie XII avait personnellement gardé les dernières parties de ces documents. Un journaliste du magazine Paris-Match, Robert Serrou, reçu la permission de faire un reportage photographique dans les appartements du Pape, le 14 Mai 1957. Il avait ainsi été montré par la ménagère allemande du Pape, Mère Pasqualina. Mr. Serrou a vu un petit coffre-fort en bois sur la table, portant l'inscription Secretum Sancti Officii (Secret du Saint Office). Quand il lui demanda ce que c'était, Mère Pasqualina répondit, « le Troisième Secret de Fatima y est à l'intérieur. »
Plusieurs autorités de l'Eglise avaient promis que le "Troisième Secret" pourrait certainement être révélé en 1960, y inclut le Cardinal Cerejeira du Portugal et les Cardinaux du Vatican Ottaviani et Tisserant. Mais le Pape Pie XII mourut en Octobre 1958. Lorsqu'arriva 1960, l'on dit au monde en attente que Jean XXIII avait décidé de ne pas se conformer aux "volontés de la Vierge." Un communiqué de presse du Vatican, daté du 8 Février, faisait connaitre que :
« Face aux pressions qui ont été faites sur le Vatican, certains voulais que la lettre soit ouverte et communiquée au monde entier ; d'autres, à travers la supposition qu'elle contiendrai des prophéties alarmantes, désirant que cette publication soit retenue, ce même cercle du Vatican déclara que le Vatican avait décidé de ne pas rendre public la lettre de Sr. Lucie, et de continuer à la garder rigoureusement scellée.
« La décision des autorités du Vatican est basée sur diverses raisons: 1. Sr. Lucia est encore vivante. 2. Le Vatican connaît déjà le contenu de la lettre. 3. Bien que l'Eglise reconnaisse les apparitions de Fatima, elle ne s'engage pas à garantir la véracité des propos que les trois petits bergers affirment avoir entendu de Notre Dame.
« Dans ces circonstances, il est plus probable que le Secret de Fatima restera, pour toujours, sous sceller. (A. N. I.) »
C'était dans ce sinistre assombrissement que le concile Vatican II avait commencé en Octobre 1962. L'on peut alors imaginer la sensation causée en Octobre 1963, lorsque le périodique Allemand, Neues Europa, publia ce qu'il prétendait être un "extrait" du Troisième Secret.
Nous allons ici donner une traduction de cet article, qui paru en 15 Octobre:
Dans Neues Europa du 1'Octobre 1963, nous avons déjà annoncé à nos lecteurs la publication sur l'enquête qui suit. Louis Emrich a été capable d'obtenir une information d'un grand intérêt sur la troisième partie du message de Fatima. Nous sommes à mesure de donner à nos lecteurs le contenu du troisième message de Fatima sous la forme — c'est un extrait — tel qu'il fut présenté aux diplomates de Washington, Londres et Moscou, —L'éditeur.
Ce que Neues Europa avait déjà prévu en 1956-1958, i.e., qu'au cours des années 1963-1965, l'importance des conclusions aux accords mondiaux qui avaient été portées entre les pays Anglo-Saxon d'une part et l' Union Soviétique d'autre part, est devenue une réalité avec les accords du 6 Août 1963, à Moscou sur la cessation de tous les nouveaux tests atomiques dans les airs, sur la terre et sous l'eau. A ce rendez-vous, plus de 90 gouvernements avaient signé cet accord.
Ce qui n'est pas bien connu, d'une autre part, c'est le fait que les accords de Moscou n'étaient pas seulement des résultats satisfaisants pour la diplomatie mondiale, mais également pour la diplomatie du Vatican. En effet, c'était la première fois dans l'histoire récente de l'humanité, que dans les conclusions d'un accord politique d'une signification mondiale, les participants avaient pris en considération les facteurs essentiels provenant des données religieuses. Paul VI permis non seulement à Kennedy mais aussi à Khrouchtchev de regarder certaines parties du troisième message de Fatima que la Mère de Dieu avait révélé le 13 Octobre 1917 à la petite prophétesse portugaise Lucie. Ce message est si pressant qu'il avait unanimement et profondément impressionné les milieux de ces personnes qui étaient chargées de conclure les accords entre le Vatican et Moscou.
J'ai fait tout ce qui était possible afin de me procurer le texte original du troisième message de Fatima, mais tous mes efforts restèrent vains. Le Vatican a fait tous les arrangements afin que ce document reste un secret papal jusqu'à nouvel ordre.
Quoi qu'il en soit, aujourd'hui je suis à mesure de communiquer aux lecteurs de Neues Europa dans tous les pays, un extrait du contenu du troisième Secret, dans la forme tels que l'information a circulée dans les milieux diplomatiques de Washington, Londres et Moscou...
Cet extrait du troisième message de Fatima était également allé du Président Kennedy au Premier Ministre MacMillan et à Khrouchtchev, afin de les laisser l'étudier personnellement. Ce texte a joué un grand rôle pendant la signature des accords Anglo-Américano-Russe de Moscou. Les chefs des deux blocs politique mondial étaient tous secouer par son contenu, de même que l'avait été les Papes Pie XII, Jean XXIII et Paul VI. Concernant les rumeurs émanant des milieux diplomatiques, les conclusions des accords suspendant d'éventuels tests des bombes atomiques étaient en grande partie la conséquence de la profonde impression laissée par l'extrait du troisième message de Fatima dans les milieux diplomatiques compétents de Washington, Londres et Moscou. Quoi que ce document ne soit pas le texte original du message de Fatima tel qu'il fut révélé le 13 Octobre 1917 par la Mère de Dieu à la petite prophétesse Lucie, les points essentiels de l'original s'y retrouvent toutefois. Il disait:
C'était le 13 Octobre 1917. En ce jour la Sainte Vierge apparue pour la dernière fois aux petits visionnaires, Jacinthe, Francisco et Lucie, à la fin d'une série de six apparitions au total. Après la manifestation du miracle du soleil à Fatima, la Mère de Dieu révéla un message secret spécial à Lucie, dans lequel elle déclarait:
« Soit tranquille, cher enfant. C'est Moi, la Mère de Dieu, m'adressant à toi et te demandant de proclamer en Mon nom le message suivant au monde entier. En le faisant, tu verras une forte opposition. Soit ferme dans ta Foi, quoi qu'il en soit, et tu triompheras de toute opposition. Ecoute et souviens-toi bien de ce que je vais te dire:
« Les Hommes doivent se convertir. Ils doivent implorer le pardon pour les péchés qu'ils ont commis et pour ceux qu'ils commettront encore dans le futur. Tu as demandé un signe par lequel tous les hommes devraient comprendre Mes déclarations donné à l'humanité à travers toi. Ce miracle — tu avais vu ce véritable moment. C'était le grand miracle du soleil! Tous l'avait vu — croyants et non-croyants, paysans et citadins, savants et journalistes, laïcs et prêtres. Et maintenant, proclames en Mon nom:
« Une grande punition s'abattra sur toute la race humaine, pas encore aujourd'hui, ni demain, mais dans la seconde moitié du 20e Siècle. Ce que J'ai déjà fait savoir à La Salette à travers les enfants Mélanie et Maximin, Je te le répète aujourd'hui. L'humanité n'a pas changé tels que Dieu l'a souhaité. Ils ont péché et foulé aux pieds les dons qu'ils ont reçus. Nulle part, il n'y a aucun ordre. Satan règne également dans les positions les plus élevées et détermine les directions des choses. Il réussira également à entrainer dans cette voie les hauts sommets de l'église. Il réussira à séduire les esprits des grands savants qui inventent des armements avec lesquels la moitié de l'humanité peut être détruite en quelques secondes. Il aura la force des gens sous son influence et les persuadera de se tourner vers les fabricants d'armes. Si l'Humanité ne se corrige pas d'elle-même, Je serai forcé de laisser aller l'armée de Mon Fils. Si les forces de la terre et de l'Eglise ne s'opposent pas en cela, Moi, Moi-même Je le ferai et Je demanderai à Dieu, Mon Père, de permettre que vienne sur les hommes, la punition de Sa justice. Alors ce sera pour cela que Dieu punira les hommes plus durement qu'Il le fit par le Déluge, et le fort et le puissant périront avec les humbles et les faibles.
« Mais se sera aussi le temps du grand jugement pour l'Eglise. Les Cardinaux seront contre les Cardinaux. Les Évêques s'opposeront aux Évêques. Satan marchera dans leurs rangs. A Rome, il y'aura de grands changements. Ce qui est pourri tombera et ce qui tombera ne se lèvera plus jamais. Les ténèbres envelopperont l'Eglise et le monde sera jeter dans la panique.
« La grande guerre viendra dans la seconde moitié du 20e Siècle. Le feu et la fumée viendront du bas vers le ciel et les eaux des océans se changeront en vapeurs. Leurs formes exploseront vers le ciel et tout ce qui sera debout s'écroulera. Des millions et des millions de personnes périront d'une heure à une autre et ceux qui survivront envieront ceux qui ont péri. Autour et partout, il y'aura douleurs, misère partout dans le monde et des ruines dans tous les pays. Regarde, le temps devient de plus en plus court, le gouffre devient large et il n'y a pas de voie de sortie; les justes périront aussi avec les mauvais, les forts avec les humbles, les princes de l'Eglise avec les fidèles, les souverains du monde avec leurs peuples; partout la mort régnera en triomphe; à travers les fautes des fou et des partisans de Satan, qui alors seul gouverneront le monde.
« Ce sera le temps où aucun roi, ni empereur, ni Cardinal, ni Évêque ne s'attendra, mais qui, toutefois, viendra punir et venger, selon les intentions de mon Père. Après, cependant, lorsque ceux qui survivront à cela seront encore vivant, Dieu et Sa Gloire seront encore proclamés ; Dieu sera encore servi comme dans l'ancien temps, quand le monde n'était pas si corrompu. J'appelle tous les vrais disciples de mon Fils, Jésus Christ, tous les vrais Chrétiens et les apôtres des derniers jours ! Le temps des temps viendra et la fin des fins, si l'Humanité ne se convertie pas et si cette conversion ne vient pas du haut, de ceux qui dirigent le monde et l'Eglise. Mais malheur, malheur à l'Humanité si elle n'est pas convertie; si cette conversion n'arrive pas et si tout reste tel que c'est le cas actuellement ou aille très mal. Va, mon enfant, et proclame cela. Pour cela, je serai toujours de ton coté et je t'assisterai. »
J'ajoute une fois de plus que ceci n'est pas le texte du message original tel que la Mère de Dieu l'a révélé le 13 Octobre 1917 à la petite prophétesse Lucie, maintenant une Carmélite, mais un extrait du troisième message de Fatima semblable à celui qui circule en ce moment dans les milieux diplomatiques. Je suis rassuré que le texte authentique du message est également dur et plus accablant que l'extrait relaté ci-dessus. Cependant, ce n'est pas inévitable dans ces conclusions, parce qu'il place la conversion de l'Humanité avant la perdition. Comment l'Humanité décidera t-elle? Cette question, avant et même après, reste ouverte. —Louis Emrich.
En 1981, la veuve de Louis Emrich, dans une interview avec le Professeur Hans Bender, révéla que son mari avait conversé "pendant un long moment" avec "un prêtre de Rome" avant d'écrire l'article 1963. Rome n'a jamais émis aucun démenti au texte d'Emrich, qu'il réimprima en 1970.
Ceux qui estiment que le texte de Neues Europa est une version fausse du Troisième Secret en général, le font pour les raisons suivantes:
1) Il parait inconcevable que le Vatican aurait fait circuler une partie du Troisième Secret aux leaders du monde, quand il parle délibérément de la marche de Satan dans les rangs des Cardinaux et des Évêques — et cela, pendant que le Vatican essayait de peindre de rose l'image de Vatican II.
2) Il y a des preuves, qui seront discutées après, que l'original du Troisième Secret fut écrit dans une feuille de papier et que c'est tout à fait bref — peut-être 20 à 25 lignes manuscrites. Le texte de Neues Europa est plus long. Si c'est un manuscrit, j'en demanderai quelques pages.
3) Plusieurs croient que les paroles de Notre Dame qui se trouvent à la fin de la seconde partie du Secret, « Au Portugal, le dogme de la foi sera toujours préservé, etc. » sont une préface de la Troisième Partie du Secret. Clairement, la contraction "etc." signifie que quelque chose dite par Notre Dame a été abandonnée. Le texte de Neues Europa ne fait aucune liaison.
4) Une affirmation attribuée à Notre Dame dans le texte de Neues Europa semble avoir été plagiée par connaisseur du livre.
5) A l'apparition de Juillet, Notre Dame a dit aux enfants de ne révélé le Secret à quiconque. Dans le texte de Neues Europa, Notre Dame est supposé dire à Lucia "d'annoncer ceci" et "proclamé ceci."
6) Le grand Secret avec "trois parties distinctes" fut, d'après les Mémoires de Sr. Lucia, donné aux enfants au cours de l'apparition de Juillet. Les textes de Neues Europa disent plutôt que le Troisième Secret avait été donné à Lucia après le Miracle du Soleil au cours de l'Apparition d'Octobre.
7) Aucune guerre plus grande que celle prédite dans la Seconde Partie du Secret n'éclata dans la seconde moitié du 20e siècle, et certainement il n'y avait aucun holocauste nucléaire, comme le texte de Neues Europa paraissait prédire.
8) Dans les articles qui ont succédé, Louis Emrich commis de nombreuses erreurs et des fabrications évidentes. Assez ressemblant à plusieurs journalistes d'aujourd'hui.
Les partisans du texte de Neues Europa apparaissent être unanime en ce qu'ils ne l'acceptent pas en totalité — en effet, même Louis Emrich l'a reconnu, comme nous l'avons vu. Ils sont d'accord avec Emrich pour autant qu'il réclame, « ...les points essentiels de l'original sont...établis en cela. » Convenu des sources, c'est s'attendre que ces "points essentiels" puissent avoir été améliorés et amplifiés, particulièrement en ce qui concerne l'avertissement à propos de la guerre nucléaire. Les sources, étaient clairement intéressées dans la promotion du soutien public pour la réduction des armes nucléaires. Et donner pareil améliorations, ce ne serait pas étonnant pour une Apparition. Ainsi, d'après les partisans, toutes les objections au-dessus deviennent discutables la seule question serait: y'a t-il une quelconque évidence que le texte de Neues Europa contienne réellement des "points essentiels" de l'original du Troisième Secret? Les partisans répondent par l'affirmative, et voici quelques unes de leurs raisons:
1) Certains experts de Fatima ont donné du crédit au texte de Neues Europa, y compris le Père Messias Coelho. Il le fit sous l'autorité d'un cardinal ayant requis l'anonymat, qui avait lu l'original et lui avait dit que le texte de Neues Europa, fondamentalement, correspondaient à cela.
2) Le Cardinal anonyme apparu comme étant le Cardinal Ottaviani. Selon l'informateur d'intérieur du Vatican, Msgr. Corrado Balducci, le Père Mastrocola, directeur du journal religieux Santa Rita, a demandé au Cardinal Ottaviani la permission de réimprimer le texte de Neues Europa. Fait-le, fait-le. Imprimes dix milles copies, vingt milles, trente milles, » lui répondit Ottaviani, qui était gardien du Troisième Secret et l'avait lu. « Publies-en plusieurs copies tels que tu le veux, parce que La Madone voulait que cela soit déjà publié en 1960. » Avec cette approbation, bien que non-officiel, le texte de Neues Europa avait largement circulé et également republié dans L'Osservatore Romano dans son édition du Dimanche 15 Octobre 1978.
3) Bien qu'il y'ait eu des rumeurs que Sr. Lucia avait rejeté les textes de Neues Europa, cela n'a jamais été prouvé (quoi que ce ne serait pas une surprise si cela n'était pas vraie. Tels que c'est noté ci-dessus, de même Louis Emrich l'avait abondamment clarifié que le texte de Neues Europa n'était pas l'original). D'autre part, il est certain que dans l'interview avec le Père Augustine Fuentes le 26 Décembre 1957, Sr. Lucie fit certaines affirmations qui semblent confirmer les "points essentiels" du texte de Neues Europa :
« Mon Père, la très Sainte Vierge est très triste parce que personne n'a fait attention à Son message, ni les bons ni les mauvais. Les bons continuent dans leur voie mais sans accorder aucune importance à Son message. Les mauvais, sans voir le châtiment de Dieu qui s'abat actuellement sur eux, continuent leur vie de péché sans également s'inquiéter du message. Mais croyez-moi, mon Père, Dieu châtiera le monde et ce sera d'une manière terrible. Le châtiment du Ciel est imminent. Mon Père, combien de temps reste t-il pour que 1960 arrive ? Ce sera très triste pour tout le monde, aucune personne ne se réjouira finalement si préalablement le monde ne prie pas et ne fait pas de pénitence. Je ne suis pas à mesure de donner certains autres détails parce que c'est encore un secret. En accord avec la volonté de la très Sainte Vierge, seul le Saint Père (Pape Pie XII) et l'Évêque de Fatima (Da Silva) ont été permis de connaitre le Secret, mais ils ont choisi de ne pas le connaitre afin qu'ils ne soient pas influencé. Ceci est la troisième partie du Message de Notre Dame, qui restera secret jusqu'en 1960.
« Dites-leur, Mon Père, que plusieurs fois la très Sainte Vierge a dit à mes cousins Francisco et Jacinta, aussi bien qu'à moi-même, que plusieurs nations disparaitront de la face de la terre. Elle dit également que la Russie serait l'instrument de châtiments choisit par le Ciel pour punir le monde entier si nous n'obtenons pas préalablement la conversion de ces pauvres nations.
« Mon Père, le diable a pris des dispositions pour engager une bataille décisive contre la Sainte Vierge. Et le diable sait ce que c'est que plusieurs offensent Dieu et qu'en un laps de temps, il puisse gagner un plus grand nombre d'âmes. Ainsi, le diable fait tout pour dominer les âmes consacrer à Dieu, parce que de cette manière, le diable réussira à enlever les âmes des croyants abandonnés par leurs chefs, par ce moyen il pourra facilement les saisir.
« Ce qui affecte le Coeur Immaculé de Marie et le Coeur de Jésus c'est la chute des âmes des religieux et des prêtres. Le diable connait que les religieux et les prêtres qui tombent, abandonnent leur belle vocation et entrainent de nombreuses âmes en Enfer. ...Le diable souhaite prendre possession des âmes consacrées. Il essaye de les corrompre afin d'endormir les âmes des croyants et de cette façon, les conduire à l'impénitence finale » (La verdad sobre el Secreto de Fatima, Fr. Joaquín Alonso).
4) Dans une lettre qui était prétendument adressée à Jean Paul II, datée du 12 Mai 1982, Sr. Lucie donna plusieurs indications à propos du Troisième Secret :
« La troisième partie du secret, dont vous êtes si anxieux de connaître, se réfère aux paroles de notre-Dame: 'Sinon la Russie répandra ses erreurs à travers le monde, favorisant guerres et persécutions envers l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites'.
« La troisième partie du secret est une révélation symbolique, qui se réfère à cette partie du Message, conditionné par le fait que nous acceptions ou non ce que le Message lui-même nous demande: 'si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, etc...'.
« Comme nous n'avons par tenu compte de cet appel du Message, nous constatons qu'il s'est réalisé, la Russie a inondé le monde de ses erreurs. Et si nous ne constatons pas encore la réalisation totale de la fin de cette prophétie, nous voyons que nous nous y acheminons peu à peu à grands pas. Si nous ne renonçons pas au chemin de péché, de haine, de vengeance qui viole les droits de la personne humaine, d'immoralité et de violence, etc.
« Et ne disons pas que c'est Dieu qui ainsi nous punit; au contraire, ce sont les hommes qui préparent eux-mêmes leur châtiment. Dans sa sollicitude, Dieu nous avertit et nous incite à prendre le bon chemin, respectant la liberté qu'il nous a donnée; c'est pourquoi les hommes sont responsables ».
5) En 1980, Jean Paul II rencontra un groupe d'intellectuels, préalablement sélectionné, à Fulda, en Allemagne. Là, il lui fut demandé, « Qu'est ce qu'il en est du Troisième Secret de Fatima ? N'aurait-il pas déjà été publié en 1960 ? » La réponse de Jean Paul II fut : « Etant donné le sérieux de son contenu, mes prédécesseurs... préférèrent renvoyer la publication afin de ne pas encourager la puissance mondiale du communisme de faire certains changements. En d'autres termes, s'aurait été suffisant pour tous les Chrétiens de le savoir : s'il y a un message dans lequel il est écrit que les océans submergeraient toutes les régions de la terre, et que pendant un moment des millions de gens périront, véritablement que pareil message n'est pas quelque chose qui peut-être tellement désirée... » (Stimme des Glaubens, Octobre 1981).
6) Le 17 Mars 1990, le Cardinal Silvio Oddi, qui avait été un ami intime de Jean XXIII, déclara que le Troisième Secret « ...n'avait rien à voir avec Gorbatchev. La Sainte Vierge nous alertais contre l'apostasie dans l'Eglise » (Il Sabbato, 17 Mars 1990).
7) Dans une lettre personnelle adressée au Professeur Baumgartner de Salzburg en Autriche, le Cardinal Luigi Ciappi révéla: « Dans le Troisième Secret, il est prédit, parmi d'autres choses, que la grande apostasie dans l'Eglise commencera par la tète » (Catholic, Mars 2002).
Bien que n'étant pas concluante, toutes ces indications semblent indiquées que l'essence de l'original du Troisième Secret, comme le texte de Neues Europa, concerne une punition imminente du monde — une punition qui est à la fois physique et spirituelle, impliquant à la fois la Russie et une apostasie de la foi Catholique.
Par conséquent, plusieurs furent surpris quand le 26 Juin 2000, le Vatican révéla ce qu'il a affirmé être l'authentique Secret de Fatima ; cette version du secret n'était pas le message de Notre Dame. Plutôt c'était une description délibérée d'une vision éloignée accordée aux trois enfants au cours de l'apparition de Juillet. Le Vatican essaya alors d'interpréter la vision et d'étouffer l'entière substance. Cela n'arriva pas. Immédiatement, des critiques commencèrent à exprimer leurs soupçons, et un flot de preuves commença à émerger. Les critiques et les preuves tombèrent dans trois catégories en générales : 1) que le "texte en vision" est une imposture complète ; 2) que le "texte en vision" peut être valide, mais que son interprétation par le Vatican est fausse ; 3) que le "texte en vision" peut être valide, mais que le Vatican dissimulerai l'existence du véritable texte — les paroles de Notre Dame expliquant la vision et liées aux mots, « Au Portugal, se conservera toujours le dogme de la foi, etc. » (à suivre...)