Controverse au sujet du Troisième Secret – Troisième Partie

De nombreux critiques pensent que le Vatican n'a pas encore révélé entièrement le Troisième Secret de Fatima. Dans les années récentes, avec des preuves de montage, le Vatican est passé par des mesures extrêmes afin de continuer la dissimulation.

Le Rapport de "Inside the Vatican"

Le 26 Octobre 2001, divers journaux Italiens, en particulier Inside the Vatican (Au Vatican), un journal religieux indépendant, avancèrent comme gros titre : « Le Secret de Fatima : Plus à venir ? » Le fin mot de l'article était d'affirmer que Sr. Lucia avait envoyé une lettre à Jean Paul II le mettant en garde que sa vie était en danger, et que les événements parlés dans le Troisième Secret n'étaient pas encore arrivés. Dans la lettre, était également inclus un appel à entièrement révélé le Troisième Secret, avec la recommandation que "bientôt il y'aura un grand bouleversement et punition." L'Évêque de Sousa de Fatima, apparemment, confirma que la lettre avait été envoyée, mais démenti qu'elle exprimait la peur pour la "vie du pape."

L'article rapporte également qu'un prêtre Italien, le 'Père' Luigi Bianchi, prétend avoir rencontré Sr. Lucia et, comme résultat, il exprima des doutes que le Vatican ait révélé entièrement le Troisième Secret. L'article donne ensuite une embarrassante réponse du 'Cardinal' Ratzinger : « Les rumeurs récentes de la lettre sont seulement une continuation d'une vieille polémique alimentée par certaines personnes d'une crédibilité douteuse, avec des objectifs de déstabilisation de l'équilibre intérieur de la Curie Romaine... » Maintenant, comment "des personnes d'une crédibilité douteuse" peuvent-elles réussir "la déstabilisation... de la Curie Romaine," à moins que les membres de la Curie soient en accord avec eux, ou peut-être leur fournisse des informations ?

L'article maintient que ce n'était pas certain que le 'Père' Bianchi ait obtenu la permission nécessaire de parler à Sr. Lucia ; ensuite, souligne un fait surprenant – Sr. Lucia était la seule personne sur la terre pour laquelle on avait besoin d'une permission é du Vatican, afin de lui adresser la parole. Ce fut ainsi même après que le Vatican ait soi-disant révélé entièrement le Troisième Secret, mais pourquoi ? S'il n'y avait rien d'autre à révéler, pourquoi ordonner le bâillonnement ? Pourquoi tous ces secrets ?

Deux Parties pour la Troisième Partie?

Sr. Lucia avait toujours maintenu que le Secret de Fatima avait trois parties. Mais la Troisième partie pourrait-elle avoir deux parties  Le signe de cela a aussitôt commencé en 1952, quand le Pape Pie XII envoya un Jésuite Autrichien, Joseph Schweigl, interroger Sr. Lucia dans son couvent à Coimbra. Après l'interview qui eu lieu le 2 Septembre, le Père Schweigl déclara : « Je ne peux rien révéler qui concerne le Troisième Secret, mais je suis à mesure de dire qu'il comporte deux parties : Une partie concerne le Pape. L'autre partie est une suite logique – quoique je ne puisse rien dire – de ces propos : 'Au Portugal, le dogme de la foi sera toujours préservé.' »

Certes, le Troisième Secret renferme les propos que Notre Dame avait déjà révélé par un expert de Fatima Canon Casimir Barthas, après son interview avec Sr. Lucia concernant le Troisième Secret les 17 et 18 Octobre 1946. Barthas avait déclaré : « Le texte des paroles de Notre Dame avait été écrit par Sr. Lucia et joint dans une enveloppe scellée. » Mais la version du Vatican du Troisième Secret ne contenait aucun propos de Notre Dame !

Le Cardinal Ottaviani aussi interviewa Sr. Lucia concernant le Troisième Secret en 1955. Il révéla plutard (en 1967) : « Elle avait écrit sur une feuille de papier ce que Notre Dame lui avait demandé de dire au Saint Père. » C'est un fait connu qu'Ottaviani avait en ce temps-là lu le Troisième Secret lui-même, et ne pouvait pas se tromper. Alors, où est ce papier avec les propos de Notre Dame pour le Saint Père ?

Bertone Prétend Avoir Eu une autre Interview

Sans doute, pressentant la pression ou une forte insistance, le Secrétaire d'Etat de Vatican II, le 'Cardinal' Bertone, qui, comme nous l'avons vu, avait manipulé l'affaire du Troisième Secret, prétendit le 21 Décembre 2001, qu'il avait conduit une autre interview auprès de la Sr. Lucia un mois avant. Une fois de plus, il n'avait produit aucun document, enregistrement ou un témoignage de confirmation. Nous avons seulement la parole de Bertone affirmant avoir questionné Sr. Lucia pendant plus de deux heures. Cependant Bertone fournit seulement peu de mots qu'il attribut à Sr. Lucia : « Tout a été publié ; il n'y a plus d'autres secrets. » Ensuite il prétend lui avoir demandé : « Est-il vrai que parlant au Rev. Luigi Bianchi et au Rev. José dos Santos Valinho, vous avez jeté un doute sur l'interprétation de la troisième partie du 'secret' ? » Sr. Lucia est supposée avoir répondu : « Ce n'est pas vrai. J'ai entièrement confirmé l'interprétation faite au cours de l'année Jubilaire. » (Il devrait être noté que le 'Rev.' José dos Santos Valinho, mentionné par Bertone, est le neveu de Sr. Lucia.) Nous avons immédiatement ressenti des absurdités de "l'Interprétation" faite par Sodano, Bertone et Ratzinger en 2000. L'idée selon laquelle Sr. Lucia voulait "confirmer entièrement cette interprétation" est également absurde. Avait-on fait pression sur Sr. Lucia pour qu'elle donne cette réponse ? Bertone avait-il fabriqué cette réponse ? Ou était-ce un autre exemple de machination du Vatican ? Bertone lui-même fournis un indice en Mai 2007. Quand, interrogé de nouveau si Sr. Lucia avait "accepté cette interprétation" du Cardinal Sodano, Bertone répondit : « Certainement, quand bien même pas en ces termes. » Maintenant, il y a clairement une grande différence entre "confirmer entièrement" et "pas en ces termes."

L'on devrait également noter que Sr. Lucia est supposé avoir publié un livre de 303 pages intitulé, Les Appels du Message de Fatima, un mois avant la prétendue interview. Dans la préface du livre, écrite par 'l'Évêque' de Fatima de l'époque, il est dit que Sr. Lucia avait demandé la permission d'écrire le livre dans le but de "répondre aux multiples questions de manière globale, et n'avoir pas été capable de répondre aux questions de chaque personne individuellement." Cependant il n'y a rien dans le livre concernant une question qui avait été clairement avancée – Le Troisième Secret avait-il été entièrement découvert ? Si c'est le cas, pourquoi étouffer la substance et juste le dire dans un livre ? Certains ont suggéré que c'était une manière pour Sr. Lucia de nier tout ce qui lui avait été attribuée.

Inutile de dire que l'interview de Bertone avait satisfait peu de personne, notamment quelques-uns des critiques de la position du Vatican.

Un Journaliste et un Témoin Vivant

Loris Capovilla

Le 5 Juillet 2006, un jeune journaliste, Solideo Paolini, qui faisait des recherches dans l'intension d'écrire un livre sur le Troisième Secret, s'était vu accorder une interview par le vieil Archevêque de 92 ans Loris Capovilla, l'ancien secrétaire personnel de Jean XXIII. Lorsque Paolini lui informa du sujet de son enquête, Capovilla répondit, « Non, regardez, afin de ne donner une quelconque imprécision, depuis que cela a été révélé officiellement, je me limiterai à ce qui a été dis. » Alors souriant ouvertement, il continua, « même si je savais quelque chose d'autre... je dois me limiter à ce qui est dis dans les documents officiels. Rédiges les questions et envoi-les moi et je répondrai à ces questions. Je fouillerai dans mes documents... et t'enverrai quelque chose que j'ai, peut-être une phrase. » Capovilla sourit de nouveau quand il dit cette dernière phrase. Avant que Paolini ne s'en aille, Capovilla lui exposa un peu les dangers de se tromper de manière fantaisiste sur quelque chose de surnaturel. Paolini eu l'impression que Capovilla ne croyait pas à tout ce que Sr. Lucia avait écrit dans le è Secret, qu'il considérait ce qui était écrit à propos comme non authentique ou un produit de leur imagination.

Paolini lui envoya promptement une liste de questions, et le 18 Juillet il reçu un paquet de Capovilla. Il contenait la liste de question de Paolini et un manuscrit des réponses de Capovilla, ensemble avec d'autres documents. En répondant à la question de Paolini sur l'existence d'une portion inédite du Troisième Secret, la réponse de Capovilla fut : « Nulla so ! » Ceci est une phrase Sicilienne qui signifie « Je ne peux le dire ! » Les Italiens l'utilisent pour plaisanter, quand ils font une vaine tentative pour s'abstenir de répondre à une question. Un des documents qui était inclut dans le paquet s'avéra être à lui tout seul, une grosse preuve contre l'interprétation officielle, et une preuve de l'existence d'un autre texte. Il y'avait une "note réservée" à Capovilla, datée du 17 Mai 1967, enregistrant les circonstances précises qui avaient entouré la lecture du Troisième Secret par Paul VI, gardé dans l'appartement Papal le 27 Juin 1963. Comparant le document avec l'interprétation officielle du Vatican, Paolini réalisa qu'il y avait deux énormes contradictions : Bertone avait prétendu que Paul VI n'avait pas lu le Troisième Secret jusqu'au 27 Mars 1965 ; il avait également prétendu que le Troisième Secret était gardé exclusivement dans les archives du Saint Bureau.

Paolini téléphona Capovilla et l'interrogea sur les dates. Capovilla protesta, « Ah, mais j'ai dit la vérité. Regardes, je suis encore lucide ! » Alors Capovilla essaya apparemment d'éviter de répondre aux questions, mais quand Paolini insista, il répondit : « Mais je suis d'accord, parce que l'enveloppe de Bertone n'est pas la même que l'enveloppe de Capovilla. » Paolini stupéfait posa alors cette concluante question : « C'est pourquoi, les deux dates sont exactes, parce qu'il y'a deux textes du Troisième Secret ? » Après une pause, Capovilla lâcha la bombe : « C'est précisément cela ! »

Capovilla letter

Ci-dessus est la photocopie de la "note réservée" de Capovilla ; ci-dessous se trouve la traduction. Notons que le mot italien plico peut être traduit comme "enveloppe," "paquet" et même "fiche ou dossier."

Jeudi 27 Juin 1963, j'étais en fonction dans l'Anticamera du Vatican. Paul VI très tôt le matin reçu entre autre, le Cardinal Fernando Cento (qui avait été le Nonce Papal au Portugal) et peu après, l'Évêque de Leiria Msgr. João Pereira Venancio. Avant de s'en aller, l'Évêque demanda une "bénédiction spéciale pour la Soeur Lucia."

C'est évident qu'au cours de l'audience, ils avaient parlé à propos de Fatima. En fait dans l'après-midi, le Substitut, Mgr. Angelo Dell'Acqua me téléphona à Via Casilina (J'étais un invité temporaire des Soeurs de "Poverelle") :

« Je suis entrain de chercher l'enveloppe de Fatima. Sais-tu où est-ce qu'elle est gardée ? »

« C'était sur le tiroir du coté droit du bureau, appelé 'Barbarigo,' dans la chambre à coucher. » 1

Une heure après Dell'Acqua me rappela. « Tout est bien. L'enveloppe a été trouvée. »

Vendredi matin (le 28 Juin) entre deux séances de travail, Paul VI me demanda : « Comment l'enveloppe était-elle arrivée avec votre nom marqué dessus ? »

« Jean XXIII me demanda de rédiger une note expliquant comment l'enveloppe arriva entre ses mains avec les noms de tous ceux qui devaient le faire connaître. »

« Avait-il fait un commentaire ? »

« Non, rien excepté ce que j'avais écrit à l'extérieur de l'enveloppe. 'Je laisse cela aux autres de commenter ou de décider'. » 2

« Fit-il toujours reprendre le sujet ? »

« Non, jamais. Cependant la dévotion de Fatima demeura vivante en lui. »

1. C'est appelé ainsi parce que c'est une propriété de Gregory Barbarigo. Jean XXIII l'avait reçu comme don de Co. Gius. Dalla Torre (1960).

2. Regardez les notes ci-jointes de l'agenda de Jean XXIII, du 10 Novembre 1959.

Les notes jointes, un manuscrit de Jean XXIII, mentionnent une rencontre antérieur avec le "jeune Évêque de Leiria... Mgr. J. Pereira Venancio" concernant Sr. Lucia. Elles se terminent par : "Le Saint Office arrangera tout..."

Paolini rendu visite à Capovilla une fois de plus en Juin 2007. Cette fois le vieil homme lui montra une frustration évidente et lui fit savoir qu'il avait vivement été sollicité par le Vatican afin de retourner tous les documents concernant le Troisième Secret. Mais il continua à confirmer tout ce qu'il avait dit à Paolini. Ensuite il fit allusion à l'existence d'un document joint aux quatre pages du "Texte Relatant la Vision" et fit comprendre à Paolini que "les Autorités de l'Église" avaient laissé croire que le Secret ne contenait que les "pensées" de Sr. Lucia ou les propos qu'elle pouvait avoir pensé avoir été ceux de Notre Dame – mais ce qu'ils avaient décidé n'était pas authentique !

Bataille des Livres

Après la mort de Sr. Lucia le 13 Février 2005, un journaliste et présentateur Italien bien connu, Antonio Socci, écrivit un article pour le journal, Il Giornali, dans lequel il diabolisa la prétendue "critiques de Fatima." Il maintint qu'ils étaient tous des fous fanatiques, qui n'avaient aucune preuve de leur coté. Solideo Paolini répondit à cette critique par un article en sa possession. A sa surprise, il reçu plutard un coup de fil de Socci, qui sincèrement voulait avoir plus d'informations sur le sujet. Paolini plutard envoya à Socci ses informations concernant Capovilla. En moins de 2 ans, Antonio Socci allait devenir de l'ardent croyant de "l'Interprétation" du Vatican qu'il était, à l'un de ses plus ardents critiques. Après d'exhaustives recherches, Antonio Socci publia en Novembre 2006 son livre intitulé Le Quatrième Secret de Fatima. L'auteur, qui certainement ne pouvait pas être accusé d'être un partisan fanatique, rendit l'interview de Capovilla suffisamment célèbre ; ce qui explique l'irritation de Capovilla lors de sa dernière visite.

Cela explique aussi la tentative frénétique de Bertone à détruire son control. Bertone, qui en ce temps-là était "Cardinal Secrétaire d'Etat," décida de publier son propre livre. En Mai 2007, Bertone se précipita de répandre son Dernier Visionnaire de Fatima (aussi appelée Le Dernier Secret de Fatima), qui est simplement un transcrit de son interview avec un journaliste sympathique, Guiseppi De Carli, avec plusieurs appendices.

Pas étonnant, Bertone prétend dans le livre, avoir encore eu une autre interview avec Sr. Lucia le 9 Décembre 2003, mais ne dit rien à propos de ce qui c'était dit. Il prétend que les trois interviews durèrent "au moins dix heures" au total, et qu'il "prit simplement des notes" au lieu d'enregistrer les séances. Il prétend aussi que, de ces notes, il produisit un "procès-verbal édité" des séances, que Sr. Lucia "signa avec une pleine conviction..." Assez naturellement, ces "procès-verbaux édités" signés n'ont jamais été produits ni publiées.

De Carli voulu donner l'impression de poser des questions difficiles, ainsi occasionnellement dans le livre il soulève des points de critique. Mais il ne mit pas la pression sur Bertone pour qu'il réponde aux questions. Dans un point il résume certaines preuves qui montrent que le Troisième Secret fut écrit sur une seule feuille de papier contenant les déclarations du Cardinal Ottaviani citées dessus. Ensuite De Carli demande s'il ne pouvait pas avoir deux documents – un document en une seule page et un document en quatre pages. La réponse de Bertone est :

Le premier document n'existe pas – il n'a jamais existé dans les Archives du Bureau Saint. Pour arriver dans la documentation des Archives, trois clés sont nécessaires... Je ne sais pas à quoi les propos du Cardinal Ottaviani font référence.

Était-ce possible que cela se réfère à un document qui a existé ailleurs – l'appartement Papal par exemple? Plutard dans le livre, Bertone fut questionné sur la prétendue "enveloppe de Capovilla." Plutôt que de répondre à la question, il s'indigna :

Vous savez quoi, ceux qui utilisent la loupe de préjudice, s'y attachent-ils ? Ils s'attachent au fait que dans le "Secret" révélé, il n'y a aucune parole de la Vierge adressée aux bergers... les propos de la Vierge pouvaient avoir été temporairement censurés, parce qu'ils avaient été considérés comme dévastateurs. Et dans quel étalage de certitude incontestable pouvait-on se lancer pour affirmer que "l'enveloppe" restait toujours dans "l'appartement," même dans le tiroir de la table de chevet du Pape ?

Bien, peut-être pas toujours là, mais c'était quelquefois le cas tel que c'est démontré par le document de Capovilla ! Oh, mais même voir ce document serait "utiliser la loupe de préjudice" ! Mais Bertone commence à dormir quand la question du "etc" est soulevée :

Celui-ci revient au gâchis et remanie la thèse selon laquelle l'attentat sur le Pape du 13 Mai 1981 n'est pas le contenu du Troisième Secret. Le "Troisième Secret" serait plutôt la suite de la phrase "Au Portugal le dogme de la foi sera préservé etc..." Cela, selon les Fatimistes, serait explosif. Après le "etc" il y'a... il y'aurait, un autre texte.

Oops ! Noter que l'assassinat manqué en 1981 est maintenant "le contenu du Troisième Secret." De Carli semble réaliser que Bertone est entrain de le perdre, ainsi il formule sa "question" dans le sens qui se moque des critiques :

Ce "etc", selon Socci et d'autre... voudrait mentionner le texte que le Vatican n'a pas souhaité révéler... parce que c'est un boomerang contre l'Église. La prédiction d'une apostasie planétaire dans une partie de l'Église. Une "Apocalypse maintenant" pour Rome. Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist. "L'odeur dans l'air de la fumée de Satan..."

De Carli a ses Secrets confus, troublés. La ligne, sur Rome perdant sa Foi, est issue du Secret de La Salette. Mais Bertone ne fait pas attention; il peut maintenant esquiver la question de nouveau, mais devint légèrement indigné :

Ce sont de pures paroles délirantes. Excusez-moi, vous souhaitez que la prophétie de Fatima concerne l'apostasie de l'Église de Rome ? Rome la place de l'Antéchrist ? Avec l'amour que la Madone a pour le Pape et le Pape pour la Madone ? Tous les Papes du 20ieme siècle, y compris le Pape Ratzinger ? Les livres peuvent être écrits... qui dénoncent la présence d'une conspiration, un complot pervers, ne pas dire la vérité mais de le transmettre en code. Et celui qui peut comprendre, laissez-le comprendre. Non, c'est une reconstruction, une enquête... Je suis étonné que des journalistes et écrivains qui se réclament comme étant des Catholiques, se prêtent à ce jeu.

Parlant d'un "pure délire," il ne peut pas réellement dire que l'un des Papes du 20ieme siècle était le "Pape Ratzinger," le peut-il ? Mais De Carli se rendit utile en aidant Bertone de nouveau, en montant encore un autre "aveu" post-mortem de Sr. Lucia. De Carli demande :

Sur l'enveloppe de la Congrégation était noté "1960." Était-ce nécessaire de l'ouvrir cette année là... c'était un voeu précis de Sr. Lucia ?

Naturellement, Sr. Lucia avait écrit quelque chose tout à fait différent, tel que nous l'avons déjà vu, et verront encore. La réponse de Bertone est :

J'ai demandé à ? » Elle répondit : « C'était ma décision parce que j'ai senti que 1960 serait une date très éloignée pour la rédaction du "Secret" en 1944 et parce que j'avais pensé que je serai morte cette année-là, c'est pourquoi le dernier obstacle de l'interprétation et de la divulgation du secret aurait été enlevée. La Madone ne m'a rien communiqué dans ce sens. » ...C'était une date imaginaire et Lucia confessa cela avec une innocence désarmante. (Quel est ce mystérieux "dernier obstacle pour l'interprétation" ?)

Quelle opportunité ! Naturellement, depuis qu'elle est décédée, personne ne peut le lui demander ! D'ailleurs la complète absurdité qui est attribuée à Sr. Lucia, notez combien cela diffère de la précédente "confession" de l'Interprétation de Bertone sur la Vision écrite en 2000 (rapporter dans notre dernier numéro).

Pas étonnant, le 12 Mai 2007, juste quelques jours après que le livre de Bertone soit sorti, Antonio Socci publia cette interpellation dans ses colonnes : « Cher Cardinal Bertone : Qui – entre vous et moi – est entrain de mentir délibérément ? » Comme nous le verrons dans les prochaines parties de cette série, Bertone passerait à de grandes démonstrations, et même bizarres, pour remporter ce défi. Mais en agissant ainsi, il détruirait tout ce qui fut laissé de son histoire.

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